Edito : Banales Régionales
Sommes nous encore surpris du résultat des régionales ? A quelques régions près, le PS est resté maitre de ses fiefs. Il n’y a que le pseudo-retour du Front National qui ait su secoué les médias. Finalement, la campagne était bien plus amusante que le score. On avait droit à des affaires Soumaré sans fondements et à des guéguerres Frêche-PS. Et maintenant qu’elles sont passées, que va-nous donner la politique pour nous divertir ? Quel grain allons-nous moudre ? Il y a bien cette histoire de remaniement mais elle est tellement microscopique qu’elle couvre difficilement plus d’une brève. Pour nous, journalistes des longs articles et des gros morceaux, ce remaniement c’est une miette. Soyons sérieux. Même Marie-Luce Penchard, la soi-disant ministre de l’Outre-mer qui ne sait pas faire la part des mandats n’a pas été recalée. Avec seulement 14,01 % des voix derrière l’écrasant Victorin Lurel en Guadeloupe, elle a été battue dès le premier tour. C’est elle l’exemple de la nullité régionale de l’UMP! Et pourtant elle est encore là. Assise sur son fauteuil du sommet de l’Outre-mer. C’est sûr, la campagne était bien plus alléchante que le résultat. Et maintenant que c’est terminé, elles nous manquent bien ces régionales… en fait, il devrait y avoir des campagnes perpétuelles. Peut-être que nous serions plus heureux : la concurrence favorise la conception de projets intéressant. En campagne on veut tout faire pour les citoyens. Bien sûr les partis seraient ruinés mais qu’importe, nous au moins nous serions mieux lotis et les banales régionales deviendraient vite une éternelle joute productive.