Portrait de Lokua Kanza

Lokua Kanza… Lo quoi ? Lokua Kanza… Lo qui ? Allez, trêve de plaisanterie, on sait tous très bien qui est Lokua Kanza. Un nom qui créé des interconnexions dans les cerveaux. Les neurones entrent en contact et le rayon musiques géniales des caboches s’agite. Réaction immédiate des yeux qui se ferment pour mieux repenser à ses douces mélodies. Magique ! Bon là, je vais quand même rouvrir mes yeux parce que sinon je ne sais plus ce que je dis !
 Avec l’album Nkolo, Lokua Kanza récidive : une nouvelle fois il met toutes les terminaisons nerveuses de notre corps en émoi. Entre Nkolo et moi, c’est physique, c’est moral, c’est vicéral : un amour fou. Et dire que ça dure depuis plus de 17 ans. Déjà 17 ans ce sont écoulés depuis le 1er album et Lokua n’en est à chaque fois que meilleur. C’est peut-être parce qu’il a lui-même travaillé avec les meilleurs : La grande Abeti Massikini, Richard Bona, Manu Dibango, Koffi Olomidé. Et j’en passe. Chez Lokua, la musique est sous la peau, elle coule comme le sang dans les veines. Ça se sent quand on l’écoute, ça se sait quand on lit sa biographie : son père vient de l’ethnie Mongo de la République Démocratique du Congo (ancien Zaïre) et sa mère des Montagnes du Rwanda. Deux origines ferrues de musique, de rythmes, de mélodies. Lokua, en bon métis ne pouvait que s’inspirer des cultures de ses deux parents. Deux cultures musicales énormes qui ont donné naissance à son génie musical. C’est fou ce que le métissage est productif ! ( :p)
Lokua a 13 ans, il aime la musique, il est doué mais il n’envisage pas de se lancer dans une carrière musicale. Enfin ça c’était avant d’aller voir Miriam Makéba en concert. Après ça, plus rien ne pouvait empêcher Lokua de faire partager son génie au monde. Il chante, il joue du piano, de la sanza, de la flute, des percussions, de la basse… enfin bref, il est un orchestre à lui tout seul ! Et un orchestre qui sait tout jouer ! Un orchestre qui écrit pour les autres ! Ah Lokua, il me reste une question, reste-t-il des talents musicaux que vous n’avez pas ? Y-a-t-il des choses que vous ne savez pas faire ?
Je conclurai par une simple correction : j’ai souvent lu que Lokua était un barde. La seule image du barde qui me vienne  étant tristement celle d’Assurancetourix,  dans le village gaulois, je supplie la presse de le surnommer autrement, histoire d’éviter les publicités mensongères parce qu’une chose est sure : Lokua, Monsieur Kanza, est un génie… Mes respects monsieur.