Portrait de Meiway
Mei-Way… deux syllabes auxquelles j’ai tenté de trouver une signification. Bon facile le « way » qui veut dire chemin en anglais, on est d’accord. Plus complexe était de trouver un sens au « Mei ». Mei c’est un morceau du nom de Pak Mei, un moine chinois qu’on situe vaguement entre le 17ème et le 18ème siècle. L’histoire de ce moine en deux mots : il était prétentieux et voulait être le meilleur en kung fu ce qui a fortement déplut à son maitre qui a voulu le châtier. Il s’est alors battu contre son maitre et il a été vaincu. Il a du partir. Il a alors inventé un nouveau Kung fu plus performant et est revenu mettre la pâtée à son fameux maitre. En gros voilà. Vous voulez connaitre le rapport avec Meiway ? Si l’on associe mes deux explications ? Meiway serait sur le chemin qui suit celui de mon moine. Autrement dit, il aurait hérité de quelque chose de Pak Mei. Et de quoi ? Pas de prétention, surement pas, mais de persévérance et de création. Parce que Meiway, c’est le créateur du Zoblazo. De 100% à 1000% zoblazo, on peut dire qu’il en est l’inventeur, le promoteur, le développeur, bref, il a fait à lui tout seul toute la chaine de l’évolution zoblazo.
Pas évident de mener un tel projet même quand on a grandit dans la musique avec des parents qui faisaient partie de groupe Bassamois. Meiway, lui, il en a passé des groupes avant de trouver celui qui le ferait vraiment connaitre. Et c’est avec les Génitaux qu’il a eu un premier succès. En fait si on disait que Meiway est le fils des génitaux on ne mentirait pas… n’est-ce pas ?
Dès lors qu’il a obtenu le prix Podium en 1981 avec les génitaux, Meiway était lancé en orbite autour de la planète musique. En 1985, notre inventeur s’installe à Paris où il découvre de nouveaux horizons musicales et fonde un nouveau groupe : « les défenses d’ivoire ». Je précise quand même que ce ne sont pas des éléphants qui jouent de la trompette mais des musiciens africains
et français qui composent le groupe de Meiway. En 1989, c’est le premier album et donc les premiers pas du zoblazo. 20 ans après on retrouve Meiway, toujours aussi énergique sur son album M20. 20 ans d’ambiancement, d’ambiancisme, et d’ambianssure. 20 ans de succès. Alors quand un monument pareil se présente devant vous,il est plus que nécessaire de se découvrir la tête devant lui. Moi qui n’ai pas de chapeau, je ne peux dire qu’une chose: casque monsieur !