Portrait de Razia

Aujourd’hui premier avril : on n’aurait pas pu choisir meilleure date pour recevoir Razia. Pourquoi ? Eh bien pare que c’est aujourd’hui que débute en France la semaine du développement durable. Et en matière d’écologie, Razia elle s’y connait. Elle s’y connait même 10 fois mieux que nous tous réunis. 10 fois, une fois par titre sur son nouvel album : Zébu Nation.
Depuis sa sortie, la nation des zébus  a fait déferler une vague écolo dans les bacs. Madagascar ne pouvait pas rêver plus belle idée pour interpeller le monde entier. Sa fille, Razia est venue plaider sa cause.
C’est un peu ça l’histoire de Razia : le retour de la fille prodigue. A 11 ans, Razia est déménagée au Gabon où elle rejoint sa mère. Elle quitte Madagascar déjà imprégnée de sa culture et déjà amoureuse de musique. Logique donc qu’elle intègre la chorale de son école, qu’elle se mette ensuite à la guitare, à l’écriture et devienne docteur en pharmacologie. La pharmacologie, suite logique d’une passion qui vise à guérir les maux. Ce sont aujourd’hui les maux de Madagascar qu’elle vient soigner. Forte de ses nombreux séjours à Bali, à Ibiza, et en Italie, elle revient fouler sa terre natale. Une terre malmenée par le climat que Razia veut désormais défendre. Une terre pour laquelle elle veut désormais chanter avec les mélodies des meilleurs musiciens de l’île : Dozzy Njava et Régis Gizavo.
Parfois entrainante, parfois mélancolique, la musique de Razia nous prends par la main pour nous sensibiliser à la cause Malgache, pour nous faire découvrir les richesses menacées de ce pays. Quelles richesses ? La faune, la flore, les sourires, le tout menacé par le ciel. Sur la pochette de l’album, des photos qui donnent des envies de voyages. Des photos qui ont immortalisé une île qui dans 50 ans aura perdu encore beaucoup de sa faune. Des photos et un mot, émouvant en anglais que nous traduiront ainsi : « Je suis revenue à Madagascar pour faire la différence. Je suis revenue avec une mélodie d’espoir pour aider mon pays à se dresser contre les dangers des changements climatiques. Cet album est dédié au futur de nos enfants ». Un appel à l’aide qui je l’espère a été entendu et auquel j’espère nombreux répondront.