Portrait de Khaled

Publié le par Fanny

Connaissez-vous le blender ? Cet appareil qui permet de tout mixer à volonté ? Drôle de façon me direz-vous de commencer un portrait de Khaled mais pourtant il n’y a pas meilleure façon. Comment décrire quelqu’un qui sait mélanger de façon savoureuse les ingrédients empruntés à toute sorte de musique mieux qu’en le mettant en image. Voilà donc c’est dit : Khaled est un blender. Il fait du bon boulot en mélangeant plein de choses et toutes les femmes du monde qui ont commandé un blender à Noël savent ce que ça vaut. Voici donc notre blender, empereur du Raï qui revient après des années de discrétion nous livrer son nouvel album, Liberté. Libéré des règles qui forcent tel instrument et telle musique à être formaté de telle ou telle façon et classé dans telle catégorie. Chez Khaled pas de règles. Et c’est ainsi qu’on voyage sur un tapis volant des mille et une nuit, atterrissant tantôt chez Aladin à Agraba ou à Sidi el Houari et tantôt ailleurs dans un monde imaginaire où tous les instruments cohabitent en harmonie. Avec Liberté, l’album donc de Khaled, on imagine vite un bal musette chez Jasmine et Aladin. L’accordéon se mêle aux sonorités orientales et on disparait dans un décor de dessin animé. On avait déjà cette impression de voyage souvenez-vous lorsque Khaled nous avait mis Aïcha dans la tête. Ce titre a eu un tel succès qu’on aurait cru que le France entière tous âges confondus était passée par un Khaledage de cerveau. Et quel bonheur ! Avant que nos oreilles ne se ravissent de Liberté, Khaled nous avait déjà annoncé son retour avec Magic System. Une façon de nous dire, eh, les gars, moi, je suis même pas fatigué alors attendez vous à me revoir bientôt. Et on confirme, Khaled a l’air en pleine forme. Je dirais même plein d’énergie puisqu’il était nominé aux NRJ Music Awards. La classe ! Mais revenons à la liberté de sa majesté Khaled qui comme Singuila hier nous parle de son papa. C’est d’ailleurs la seule chanson en français de l’album si on oublie le bonus déjà bien connu du « on met l’ambiance ya pas de problème ». Un bel hommage à feu son père qui nous donne les larmes aux yeux et on en perd nos mots et voilà, ça y est, l’émotion me gagne et je ne peux plus articuler. A toi Claudy.


(Couleurs tropicalKhaled.jpges- RFI le 21/01/2010)

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Publié dans Couleurs Tropicales

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